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Signature de protocole d’accord entre le MULHP et S2I

Signature de protocole d’accord entre le MULHP et S2I : Le projet 100 000 logements entre dans sa phase accélérée
Le Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’hygiène publique (MULHP), Abdoulaye Saydou Sow, a signé un protocole d’accord, ce vendredi 08 janvier 2021, avec la Société Immobilière d’Investissement (S2I), filiale de la société Locafrique dans le cadre du projet 100 000 logements.
Les deux entités s’engagent à collaborer mutuellement pour la construction sur le site de Bambilor d’une superficie globale de 57 ha, à la diligence et sous la maîtrise d’ouvrage de l’État du Sénégal, des logements sociaux et économiques, à des prix abordables définis par le MULHP et qui seront proposés aux sénégalais.
La première phase de ce projet prévoit la construction sur 30 ha de 429 villas, avec une valeur unitaire ne dépassant pas douze millions (12 000 000) FCFA hors taxes et frais, dont 200 seront livrées au début du second trimestre 2021. Une autre partie consiste en la construction de 172 villas économiques

Signature de convention entre le PCLSLB et la SCI FNK Immo pour la construction de 100 logements sociaux à Kaolack

Projet 100 000 logements
Signature de convention ce vendredi 19 février entre le PCLSLB (Projet de Construction de Logements Sociaux et de Lutte contre les Bidonvilles) et la SCI FNK Immo pour la construction de 100 logements sociaux à Kaolack et avec Ingenium Group SUARL pour 100 logements à Fatick.
La cérémonie s’est déroulée au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique en la présence du Ministre Abdoulaye Saydou Sow et du Secrétaire d’État, chargé du Logement, Madame Victorine Ndeye.
Ce partenariat montre l’implication des sociétés nationales dans le projet 100 000 logements et marque la volonté d’une équité territoriale dans le cadre dudit projet.

Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique signe deux conventions de partenariat avec des privés nationaux pour la mise en œuvre du projet des 100 000 logements

Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique a signé, ce vendredi 26 mars, deux conventions de partenariat avec des privés nationaux pour la mise en œuvre du projet des 100 000 logements.
Ainsi, le ministre Abdoulaye Saydou Sow, qui avait à ses côtés le Directeur général de la construction et de l’habitat, M. Amadou Thiam, et le Directeur de Cabinet, M. Abass Ndiaye a paraphé l’accord avec la société COSETRAN qui va réaliser 1127 logements à Bambilor et la société ARAC Immo qui va se charger de la construction de 421 logements sur l’axe Tivaouane-Niagues, dans la région de Dakar.

VISISTE DE SITE : ETAT D’AVANCEMENT DES TRAVAUX

 

Madame Victorine Ndeye, Secrétaire d’Etat, chargé du Logement, accompagnée de M. Amadou THIAM, Directeur général de la Construction et de l’Habitat, a éffectué ce jeudi 18 février, une visite sur le site de Bambilor prévue pour la construction de logement sociaux.

Le MULHP avait signé en janvier un protocole d’accord avec la Sociéte Immobiliére d’Investissement (S2I) dans le cadre du projet 100 000 logements.

 

Le Directeur général de la construction et de l’habitat a effectué une visite de travail à Bambilor dans le cadre du projet des 100 000 logements, ce mercredi 24 mars 2021. M. Amadou Thiam  était accompagné du Directeur général du Safru SA, M. Maissa Mahecor Diouf et du Directeur général de l’Agetip, M. Malick Gaye.

  1. Thiam a pu constater l’état d’avancement des travaux avec les nouvelles techniques de construction utilisées et les travaux  concernant les voiries et réseaux divers. pour rappel pour chaque site, la safru prend en charge les VRD primaire secondaire et tertiaire. La safru s’est attaché les service de l’agetip.

Le Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique a effectué une visite de travail à Fatick, ce samedi 20 mars 2021. Accompagné de la Secrétaire d’Etat au Logement, Mme Victorine Ndeye, M. Abdoulaye Saydou Sow, a été reçu par le maire de Fatick et ministre des Sports, M. Matar Ba, qui avait à ses côtés le ministre de l’Artisanat et la gouverneure de Fatick, dans le cadre du projet des #100000logements, la délégation a visité  avec la SN HLM, qui a déjà réalisé par le passé 330 unités d’habitations, la cité des HLM Mindis compose d’une centaine de logements. Des villas déjà construites ont aussi été visitée

PROGRAMME 100 000 LOGEMENTS

Abdoulaye Saydou Sow lance le projet à Kébémer avec 300 unités de la SN HLM

 

Le Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, monsieur Abdoulaye Saydou Sow, a procédé ce jeudi 01 avril 2021, au lancement des travaux de construction de logements sociaux à Kébémer avec la pose de la première pierre de la cité des Parcelles assainies de la commune. Un projet qui s’inscrit dans le programme 100 000 logements, initié par le chef de l’Etat.

La mairie de Kébémer a octroyé une assiette de 24 ha à la SN HLM depuis 2008, dont 12 ha sont affectés à la construction des 300 premiers logements sociaux des Parcelles assainies de Kébémer.

Cette première phase sera réalisée sur une période de 03 ans. Elle se décline en 70 logements à livrer en 2021, 100 logements en 2022 et 130 logements en 2023. D’après les prévisions, les 25 premières villas de cette cité de la SN HLM sise à l’entrée de Kébémer, sur la route nationale en venant de Saint-Louis, seront disponibles fin juin 2021.

La vision du chef de l’Etat, Macky Sall, doit entrer désormais dans sa phase accélérée pour passer de 5000 à 20 000 logements construits par an, a souligné le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.

Monsieur Abdoulaye Saydou Sow a noté dans son discours que le Programme 100 000 logements a été initié pour résorber le déficit structurel en logements, estimé en 2018 à 325 000 unités avec une demande additionnelle de 12 000 par an.

Selon lui, « la présence du secteur de l’habitat parmi les six (6) secteurs prioritaires du PSE, nécessite l’implication de tous les promoteurs publics et privés disposant de capacités techniques et financières satisfaisantes pour concrétiser la vision du chef de l’Etat ».

Le maire Mamadou Lamine Thiam a salué le choix de Kébémer pour la construction de ces logements sociaux. Il plaide aussi pour l’implication des jeunes de la localité afin de réduire le taux de chômage et booster l’économie du département.

La délégation a ensuite fait cap sur Tivaouane, précisément à Yadjine où la SNHLM dispose d’une assiette foncière pour des parcelles et à Toro où quelques 500 parcelles sont en aménagement, toujours dans le cadre du Programme 100 000 logements.

 

 

 

Visite de madame le Secrétaire d’Etat au logement Victorine Ndeye pour voir l’avancement des travaux des #100000logements mis en oeuvre par l’entreprise G.C.G.C  56 villas F 3  pour la  phase pilote à Bambilor.

PARTENARIAT PUBLIC PRIVE / SIGNATURE CONVENTIONS

 

 

Projet 100 000 logements

  • Signature de protocole d’accord entre le MULHP et S2I : Le projet 100 000 logements entre dans sa phase accélérée

Le Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’hygiène publique (MULHP), Abdoulaye Saydou  Sow,  a signé un protocole d’accord, ce vendredi 08 janvier 2021, avec la Société Immobilière d’Investissement (S2I), filiale de la société Locafrique dans le cadre du projet 100 000 logements.

Les deux entités s’engagent à collaborer mutuellement pour la construction sur le site de Bambilor d’une superficie globale de 57 ha, à la diligence et sous la maîtrise d’ouvrage de l’État du Sénégal, des logements sociaux et économiques, à des prix abordables définis par le MULHP et qui seront proposés aux sénégalais.

La première phase de ce projet prévoit la construction sur 30 ha de 429 villas, avec une valeur unitaire ne dépassant pas douze millions (12 000 000) FCFA hors taxes et frais, dont 200 seront livrées au début du second trimestre 2021. Une autre partie consiste en la construction de 172 villas économiques sur 27 ha, dont la valeur unitaire ne dépasse pas seize millions (16 000 000) de FCFA hors taxes et frais.

La deuxième phase démarrera dès la réalisation de 50% des villas prévues pour la première phase  et portera sur un total de 916 logements (458 logements sociaux et 184 logements économiques) livrés dans les mêmes conditions commerciales que celles de la première phase.

Les logements sociaux sont de type F3, composé de 2 chambres et 1 salon tandis que les logements économiques sont de type F4 avec 3 chambres et 1 salon.

Madame Victorine Ndeye, Secrétaire d’état, chargé du Logement, qui a conduit le processus, a salué ce partenariat qui constitue une avancée significative dans la mise en œuvre du projet.

Avec la signature de ce protocole d’accord, le Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique entre dans une phase accélérée du projet 100 000 logements et marque l’implication des partenaires privés aux côtés des entreprises nationales pour une livraison dans des délais raisonnables des logements sociaux aux citoyens.

 

  • Signature de convention ce vendredi 19 février entre le PCLSLB (Projet de Construction de Logements Sociaux et de Lutte contre les Bidonvilles) et la SCI FNK Immo pour la construction de 100 logements sociaux à Kaolack et avec Ingenium Group SUARL pour 100 logements à Fatick.

La cérémonie s’est déroulée au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique en la présence du Ministre Abdoulaye Saydou Sow et du Secrétaire d’État, chargé du Logement, Madame Victorine Ndeye.

Ce partenariat montre l’implication des sociétés nationales dans le projet 100 000 logements et marque la volonté d’une équité territoriale dans le cadre dudit projet.

  • Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique a signé, ce vendredi 26 mars, deux conventions de partenariat avec des privés nationaux pour la mise en œuvre du projet des 100 000 logements.

Ainsi, le ministre Abdoulaye Saydou Sow, qui avait à ses côtés le Directeur général de la construction et de l’habitat, M. Amadou Thiam, et le Directeur de Cabinet, M. Abass Ndiaye a paraphé l’accord avec la société COSETRAN qui va réaliser 1127 logements à Bambilor et la société ARAC Immo qui va se charger de la construction de  421 logements sur l’axe Tivaouane-Niagues, dans la région de Dakar.

 

Construction de 100 000 logements sociaux sur 5 ans, un programme de haute priorité pour l’Etat du Sénégal

Le chef de l’État a présidé un conseil présidentiel sur le logement le jeudi 20 Août 2020. C’était l’occasion pour le président Macky SALL de revenir sur les grands axes de ce projet qui entre dans le cadre de sa politique d’inclusion sociale et d’équité territoriale.

Selon le chef de l’État, le programme des 100 000 logements est ’’une initiative ambitieuse et inédite permettant d’offrir un logement à des coûts compris entre 10 et 12 millions de francs CFA aux faibles revenus et d’assurer à hauteur de 40% le maillage du territoire national’’.

L’État du Sénégal a prévu de prendre en charge les coûts des travaux d’aménagement du programme des 100 000 logements évalués à 350 milliards de francs CFA. Le financement de ces aménagements, gratuitement offerts aux acquéreurs, est évalué à 350 milliards de francs CFA sur l’ensemble du programme à raison de 3, 5 millions de francs CFA par maison.

L’État du Sénégal a lancé, en décembre 2019, la campagne d’inscription des populations désireuses d’acquérir un bien immobilier issue de ce programme sur le site internet « www.100000logements.com ».

 

Source: ACTUSENEGALBTP

 

 

Projet des 100 000 logements : une aubaine pour la SNHLM

En tant que promoteur public, la SN-HLM applaudit des deux mains la mise en œuvre du projet des 100 000 logements. Une belle opportunité pour être en phase avec sa raison d’être : produire et commercialiser des logements. Une conviction réitérée par son Directeur Général, M. Mamadou Sy Mbengue, qui explicite pour Réussir Immo, l’implication de la société immobilière dans l’exécution de ce projet.

L’actualité au Sénégal, ce sont les inondations constatées sur l’étendue du territoire national. Qu’est-ce que cela vous inspire en tant que promoteur immobilier national impliqué dans l’aménagement de l’espace ?

Je voudrais, avant d’en venir spécifiquement à la réponse à cette question, faire observer que des améliorations réelles ont été notées dans l’évacuation des eaux pluviales au niveau de la Capitale, mais aussi dans les régions, pour avoir été un témoin privilégié des inondations vécues à Dakar en 2005, étant à ce moment adjoint au Gouverneur de Dakar chargé des Affaires administratives et membre du Commandement du Plan ORSEC.

Mais je suis obligé de parler d’amélioration, puisqu’il y a eu un rattrapage coûteux dans la politique d’Assainissement de la Capitale et de sa banlieue. Or, un Etat doit être à la fois prévoyant, préventif et rigoureux dans l’application des règles d’Urbanisme. Mais force est de reconnaître qu’il y a eu, de par le passé, beaucoup de laxisme, mais surtout de légèreté dans les plans d’aménagement.

C’est pourquoi nous saluons, à juste titre, l’élaboration, par le Président Macky SALL, d’un Plan décennal de lutte contre les inondations, doté d’un budget conséquent de 764 milliards de FCFA. En tant que promoteur immobilier, notre capacité à offrir des cités ou parcelles assainies reste fortement tributaire des réseaux d’assainissement primaires construits par l’Etat.

En fait, nous prévoyons toujours un réseau secondaire dans nos lotissements et cités, mais en l’absence de réseau primaire de collecte, il nous est impossible de réaliser un réseau secondaire qui doit se connecter impérativement à celui primaire qui concerne plusieurs sites, voire localités en même temps.

En conséquence, si chacun joue son rôle, il n’y a pas de risque qu’il y ait des inondations dans un contexte de pluviométrie normale. Mais force est aussi de constater qu’il existe beaucoup de quartiers spontanés, devenus pratiquement des villes dont l’aménagement est difficilement rattrapable.

Et à côté de ces quartiers irréguliers, il y a des comportements qui agressent et entament la fonctionnalité de réseaux existants souvent obstrués par des constructions ou extensions d’immeubles. Au total, il est à retenir que la question de l’aménagement urbain interpelle tous les acteurs, dont certes l’Etat en premier, mais aussi les promoteurs immobiliers que nous sommes et les populations qui en sont les bénéficiaires finaux.

 

L’État a initié un programme de 100 000 logements, étalé sur les cinq prochaines années. En tant que promoteur immobilier public, pouvez-vous nous expliquer votre implication dans ce projet ?

Le projet des 100 000 logements est un accélérateur de l’offre de logements qui est devenu un impératif, eu égard au gap existant entre l’offre qui est d’environ 5 000 logements par an et la demande se situant à plus de 15 000 par an, avec un stock de demandes qui a dépassé maintenant 400 000.

Naturellement, en tant que promoteur public, la SN-HLM est interpelée au premier chef, puisque la production et la commercialisation de logement et de parcelles assainies est sa raison d’être.

Mais la particularité du projet en question réside dans la mise en pratique d’un triptyque cher au Président Macky SALL, à savoir : l’équité sociale, l’équité territoriale, mais aussi l’inclusion sociale.

C’est pourquoi notre société qui a le pied à l’étrier, s’est résolument incrustée dans ce dispositif pour être un catalyseur à la réussite de ce projet.

En effet, pour se conformer à l’équité territoriale, Monsieur le Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim FOFANA, a identifié nos différents sites existant dans les différentes régions comme devant faire l’objet de phase pilote du projet. Nous sommes présentement à pied d’œuvre pour produire 1 300 villas dans cette phase qui démarre cette année. Et, à terme, nous ambitionnons de contribuer à hauteur de 20 000 logements sur les 5 ans.

Nous en avons la compétence et les capacités et le Ministre est en train de bien nous accompagner pour capter les ressources nécessaires. Parallèlement, nous poursuivons nos programmes classiques, dont les réalisations vont aussi être capitalisées dans le projet de 100 000 logements.

Est-ce qu’il est prévu un quota de logements réservé à la SN-HLM dans l’exécution de ce projet ? Peut-on avoir une idée des localités ciblées par la SN-HLM ?

Il n’y a pas de quota défini pour la SN-HLM, mais notre ambition est de contribuer pour 20 000, soit le 1/5 du projet. S’agissant des localités, comme indiqué plus haut, nous mettons à la disposition du Projet toutes nos assiettes foncières disponibles en régions, notamment à Dakar, Thiès, Sandiara et Tivaouane (Région de Thiès), Kébémer (Région de Louga), Ngalèle et Podor (Saint-Louis), Fatick et Gossas (Région de Fatick), Kaolack, Kaffrine, Tambacounda et Bakel (Tambacounda), Ziguinchor, Sédhiou.

Par ailleurs, nous sommes encore en prospection et des propositions nous sont aussi faites. Notre objectif étant qu’aucune région ne soit laissée en rade.

 

Comment appréciez-vous les schémas de financements des banques ? Qu’est-ce qui a concrètement changé dans le financement de ce projet, comparé au schéma classique du financement de l’habitat ?

Les banques et établissements financiers contribuent pour beaucoup à la réalisation de projets immobiliers pour une disponibilité financière de plus de 50 milliards de FCFA par an. Ils n’ont souvent pas de problème de liquidité, encore moins de demandeurs de crédits. Mais les conditions bancaires ne sont souvent pas accessibles à tous, surtout en ce qui concerne la couverture des risques par des garanties.

Du point de vue de la banque, rien ne change avec ce projet, mais l’Etat intervient en amont en bonifiant le taux d’intérêt de l’acquéreur avec le mécanisme du Fonds pour l’Habitat social.

Ce qui signifie que le crédit lui sera plus accessible et cela va se répercuter considérablement au niveau de la banque qui verra ses ratios et performances s’améliorer.

 

Quelles sont vos offres actuelles en termes de logements ? La rentabilité le remporte-t-elle sur le social ?

 

Retenez d’abord que la SN-HLM ne fait pas que des logements, mais commercialise aussi des parcelles assainies. Au moment où je vous parle, nous avons 238 logements en construction à Ngalèle, 104 à Ziguinchor, 10 à Vélingara, 04 à Sokone, à Fatick.

Mais notre activité principale est, aussi, bien en marche avec les parcelles assainies de Diamniadio, celles de Thiès, Keur Massar, Ngalèle, Tambacounda…

A vrai dire, on ne vend pas à perte, mais la recherche du profit n’est pas notre but. C’est ce qui fait que, malgré nos difficultés d’accès au foncier, nous sommes toujours les plus compétitifs sur le marché immobilier avec des conditions on ne peut plus douces.

En effet, dans notre modèle, le versement de 30% du prix d’acquisition vous permet de disposer de votre bien et de payer le reliquat sur 5 à 15 ans pour le logement et d’un à 5 ans pour la parcelle.

 

Qu’en sera-t-il des projets de la SN-HLM. Est-ce qu’ils ne risquent pas de subir un coup dur avec ce projet titanesque des 100 000 logements ?

 

C’est tout le contraire, ce projet va permettre à la SN-HLM de se repositionner durablement sur le marché national de l’immobilier.

En effet, nous serons d’abord pourvoyeuse de logement pour le cinquième du projet avec une distribution géographique qui sera spécifique à notre société. Ensuite, les ressources générées vont permettre d’accélérer nos autres projets. Enfin, la SN-HLM sera désormais présente et visible dans des zones où elle était quasiment absente.

 

60 ans après l’indépendance, quel bilan peut-on faire de la politique d’habitat au Sénégal ?

 

Il faut tout d’abord noter que la politique d’habitat, notamment l’habitat social, a toujours préoccupé nos gouvernants, avant même les indépendances. L’illustration en est que la SICAP et la SN-HLM existent respectivement depuis 1952 et 1959. Ces promoteurs publics ont permis à bien des Sénégalais d’accéder facilement au logement.

S’agissant de la SN-HLM, elle a produit plus de soixante mille unités d’habitation, dont 15 750 logements et plus de 45 000 parcelles pour l’auto construction ; soit en moyenne, mille (1 000) unités d’habitation par an.

Cela a été possible, puisque l’Etat mettait gratuitement le foncier à sa disposition et lui faisait bénéficier de crédits concédés.

Les choses ont un peu ralenti quand l’OHLM (Office des Habitations à Loyer Modéré) est devenu SN-HLM qui est une société nationale.

C’est pourquoi nous estimons que nous sommes dans une phase de redémarrage puisque le Président Macky SALL, avec son projet des 100 000 logements, semble revenir à cette option avec tous ces mécanismes mis en place, allant du Fonds pour l’Habitat social aux incitations fiscales qui ne sont rien d’autre qu’une renonciation de l’Etat à des ressources sûres et une subvention aux acquéreurs qui seront moyennement subventionnés aux environs de 6 à 8 millions de FCFA par logement.

Ceci, combiné avec ce que fait la SICAP et des promoteurs privés, nous fait dire que des efforts considérables ont été faits jusqu’ici, même s’ils avèrent insuffisants puisque le gap de plus de 400 000 logements est encore là et allait se creuser n’eut été ce projet de 100 000 logements dans lequel nous sommes résolument engagés.

Il se pose parallèlement la problématique de l’aménagement urbain qui n’est pas due à des défaillances de planification, mais beaucoup plus à un non-respect des règles d’Urbanisme et à une agression de l’espace et des infrastructures publics.

 

Où est-ce que vous en êtes avec vos politiques de décentralisation de l’offre de logements ?

 

Cette politique est déjà en marche depuis la création de la SN-HLM. En effet, il est rare de voir une localité du pays où la SN-HLM n’est pas présente.

Nous avons déjà des cités HLM à Dakar, Thiès, Tivaouane, Mbour, Louga, Saint-Louis, Richard-Toll, Dagana, Podor, Bakel, Tambacounada, Kaffrine, Sédhiou, Vélingara, HLM Néma à Ziguinchor, Nioro, Kaolack, Fatick, Gossas, Diourbel. Mais elle va certainement se renforcer avec le projet des 100 000 logements.

 

Beaucoup de coopératives proposent des solutions de logement à leurs adhérents. Ont-elles la possibilité de travailler avec la SN-HLM ? Et selon quelles modalités ? 

 

La SN-HLM travaille déjà avec des coopératives pour l’acquisition de parcelles à usage d’habitation. On peut citer celles de la SOCOPAO, ENA-CFJ, CEREQ, ONFP, Hôpital Principal… On collabore aussi avec d’autres pour des logements.

Le tout est régi par une relation tripartite qui fait intervenir une banque dans le cadre d’un crédit promoteur relayé par un crédit acquéreur.

 

Récemment, on a noté quelques défaillances techniques dans des immeubles construits à Dakar par votre société, entrainant une polémique autour de leur évacuation. Quelle explication apportez-vous à cela ?

 

Je dois d’abord regretter que ce joyau des HLM Maristes en arrive à être évacué et démoli parce que des gens fort bien payés n’ont pas fait leur boulot correctement. La SN-HLM a porté plainte aussi bien contre les entreprises que les bureaux de contrôles qui avaient tous attesté de la qualité du travail accompli.

Actuellement, nous nous attelons à boucler les financements nécessaires pour qu’après les démolitions qui vont se terminer bientôt, l’on puisse reconstruire sur le même site de nouveaux immeubles avec des designs et qualité irréprochables. C’est le lieu pour moi de présenter encore nos regrets aux copropriétaires et de les remercier pour leur compréhension et pour leur collaboration responsable et sans réserve.

 

On parle beaucoup de logement social dans le cadre de ce projet de 100 000 logements. Est-ce qu’il n’y a pas une incompréhension des populations qui pensent que logement social, c’est presque gratuit ? 

 

Oui vous avez raison de le dire, mais nous nous exerçons à clarifier auprès d’elles, et le ministère le fait aussi, qu’il s’agît d’adoucir les conditions d’accès au logement avec le dispositif rappelé plus haut et non de gratuité.

Et nous avons noté qu’il y a moins d’incompréhensions maintenant que la campagne de communication est mise en branle par le Ministère et nous-mêmes, nous y accompagnons le Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim FOFANA, à Dakar et lors de ses déplacements en régions.

Source: Réussir Business

 

 

Projet 100 000 logements : 634.000 emplois prévus

L’Etat réfléchit à la mise en œuvre d’une stratégie devant permettre, à terme, de rendre le logement abordable pour les Sénégalais. Le président de la République, Macky Sall, a présidé hier jeudi 20 août 2020, un Conseil présidentiel sur le logement au Palais de la République. Le projet 100.000 logements piloté par le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana, a été au cœur des réflexions et échanges.

Offrir des logements décents et accessibles constitue pour le président un « programme de haute priorité » dans le cadre de sa politique d’inclusion sociale et territoriale. Une part belle est accordée aux femmes et aux sénégalais de la diaspora.

Cette stratégie est construite sur plusieurs leviers. Il s’agit d’abord d’accompagner l’offre par la mise à disposition d’un foncier gratuit et la participation aux frais d’aménagements. L’administration sera mise à contribution pour la sécurisation et l’immatriculation d’un foncier riche de 67 sites ciblés et 27 pôles urbains, soit un total de 26 726 ha mobilisables.

Les démarches administratives seront facilitées par l’ouverture de maisons de l’habitat, un guichet unique pour simplifier et raccourcir les procédures d’obtention des documents nécessaires à la réalisation d’un projet immobilier.

Ensuite, le renouvellement et la mise en œuvre d’un régime fiscal et douanier dérogatoire sera activé en faveur des promoteurs agréés dans le cadre du projet 100000 logements.

La promotion de la production des matériaux locaux (ciment, fer, carreaux…) vient compléter ce dispositif. Elle permettra de construire 4 fois plus de logements avec les matériaux de construction fabriqués au Sénégal.

Ces trois leviers permettront une réduction significative du prix du logement.

Pour mener à bien le programme, la demande sera dynamisée par l’activation de deux leviers clés : la facilitation de l’accès au financement, l’efficacité du processus d’acquisition.

Des dispositifs de garantie et de bonification viennent accompagner les acquéreurs à revenus modestes ou informels.

Dans le contexte de la relance économique post-Covid19, l’apport du programme des 100 000 logements sera significatif avec la création de 634 000 emplois à raison de 127 000 emplois par an en moyenne, un financement de 1 000 milliards de F CFA accordé aux promoteurs sur 5 ans, l’émergence des filières locales de matériaux de construction, etc.

La dimension verte est aussi prise en compte avec l’objectif d’aménagement d’espaces verts et de bois de ville dans les projets immobiliers du projet 100 000 logements.